Agronomie
Entomofaune associée à Jatropha curcas L. au Niger et évaluation de l’activité insecticide de son huile
Thèse de doctorat soutenue à l’Université de Liège-Gembloux Agro Bio Tech
La première partie de ce travail a consisté en la réalisation d’inventaires de ces insectes au Niger durant la période de juin à octobre, en 2010 et en 2011. La seconde partie de ce travail a porté sur les possibilités d’utilisation de l’huile de J. curcas dans la lutte contre les ravageurs du niébé et le puceron noir de la fève. Des essais d’efficacité de terrain et de laboratoire ont été menés avec différentes formulations d’huile de Jatropha. Nous avons pu mettre en évidence un effet biocide croissant avec la concentration en huile.). Ces traitements ont conduit à une augmentation significative du rendement.
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Insectes ravageurs et propriétés biocides de Jatropha curcas : synthèse bibliographique
Synthèse bibliographique publiée sur le site de s preses agronomiques de Gembloux le 21.11.2013
Le Jatropha est attaqué par divers insectes ravageurs appartenant principalement aux ordres des Hémiptères, Coléoptères et Orthoptères. Ils provoquent des dégâts sur les fruits, les inflorescences et les feuilles. Les ravageurs les plus fréquemment observés sur J. curcas sont des punaises du genre Pachycoris (Heteroptera : Scutelleridae). Ces punaises causent des dégâts importants sur les fruits et provoquent la malformation des graines, et avec elle une réduction de la teneur en huile. Même si les arbustes de Jatropha sont victimes d'infestations d'insectes, plusieurs études démontrent l'effet biocide de son huile.
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Résultats des essais sur le rendement menés par JOil en Inde
Article en anglais paru sur le site www.moneylife.in, le 20 Décembre 2013.
JOil a obtenu des rendements de 3.5 T/ha pour des plantations de 3 ans et s’attend à des rendements de 4.5 t en quatrième année. Ces essais à grande échelle ont été conduits en Inde dans des conditions de pluviométrie de 350 à 650 mm et des températures entre 20 et 35 °C. Ces résultats s’approchent de niveaux de rendements permettant une exploitation commerciale viable du jatropha et vont faire l’objet d’une publication scientifique.
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Jatropha et agriculture familiale
Analyse des perspectives de rentabilité de la culture extensive de Jatropha dans la zone agrocécologique de transition du Sénégal.
Etude parue dans la revue Cahiers Agriculture de Novembre-Décembre 2013
L'étude s'interesse aux perspectives de rentabilité des trois principaux modes de culture extensive du jatropha dans la Communaté rurale de Dialocoto (haies vives, cultures associées, cultures pures). Il ressort de l'étude que compte tenu des rendements actuels observés et de la lente entrée en production des plants, la culture de Jatropha est moins rentable que le principal système de culture de rente pratiqué dans la région. Toute amélioration des performances économiques de la production de graines passe par la sélection de variétés à la fois précoces, rustiques et productives. L'installation de haies vives est pour le moment le seul mode de culture recommandable aux paysans en conditions extensives.
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Moi, Larlé naaba, sauveur du Burkina
Article paru sur le site lalibre.be, le 26 Décembre 2012
L’article présente le Larle Naaba, chef coutumier et principal défenseur du Jatropha au Burkina. Ce dernier présente les différents usages et interêts du Jatropha au Burkina, aussi bien pour son utilité environnementale que pour réduire la dépendance énergétique du pays. L’article explique comment aujourd’hui le Jatropha reste peu développé, trop cher pour représenter une alternative crédible aux carburants fossiles. Le point de vue de la Confédération Paysanne du Faso, qui insiste sur les risques de compétition avec les cultures vivrières est aussi présenté. L’article conclue en appelant à la prudence.
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L’arbre, engrais de développement au Burkina
Article paru sur Slate Afrique, le 13 Novembre 2013
L’article présente les actions menées par la SOPREEF au Sénégal en partenariat avec Reforest’Action et Kinomé. 130 000 arbres ont été plantés depuis 2011 et notamment du Jatropha dont les graines sont récoltées et transformées en huile qui sera utilisée pour alimenter des groupes électrogènes dès 2014. La particularité de ce projet est que le capital est détenu à tiers identique par les agriculteurs, les épargnants solidaires et des experts du développement rural.
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Et à propos du même programme, écoutez l’émission « C’est pas du vent » du 11 Décembre, sur rfi, consacrée à ce projet : cliquer ici
Facteurs socioéconomiques d’adoption du Jatropha au Malawi
Etude en anglais publiée par le Journal of Energy technologies and policy, en Novembre 2013
L’étude s’intéresse aux facteurs socio-économiques qui influencent l’adoption de la production de Jatropha par les agriculteurs. Parmi les critères analysés, il apparaît que les deux facteurs qui ont une influence sur l’adoption sont la superficie totale de terres détenues par l’agriculteur et le niveau d’études. Les auteurs recommandent d’orienter la promotion du Jatropha vers les agriculteurs les plus intégrés au marché, qui disposent de grandes superficies de terres.
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Filières et politique
Développement du Jatropha en Afrique de l'Ouest : Défis et perspectives
Note parue sur le site mediaterre.org le 12.12.2013
Dans le cadre du FIDAK, le réseau JatroREF a été invité à venir présenter la situation des filières Jatropha en Afrique de l'Ouest. Cette présentation reprend le contexte de développement de ces filières et conclue qu’il existe aujourd'hui un réel potentiel pour ces filières avec des modèles innovants (cultures intégrées, agroforesterie, modèles diversifié, valorisation des sous-produits, positionnement sur différents marchés).
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4e conférence sur les biocarburants et les bioénergies : Peu d’annonces mais des perspectives se dégagent
La 4e conférence sur les biocarburants et les bioénergies s’est achevée le samedi 23 novembre à 0uagadougou ; après avoir réuni 283 participants autour du thème « Quel bilan et quelles voies d’avenir pour les biocarburants et les bioénergies en Afrique ? » Le thème de cette quatrième édition était censé permettre l’évaluation de la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement des biocarburants sur le continent africain au cours de ces dix dernières années et de dégager un cadre stratégique et des lignes directrices de développement durable des filières bioénergies et biocarburants pour les dix prochaines années.
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Pas d’accord sur les biocarburants en Europe
Note parue le 17.12.2013 sur le site www.campagnesetenvironnement.fr
Les 28 ministres européens de l'Energie, réunis le 12 décembre à Bruxelles, ont voté contre la proposition de compromis de la présidence lituanienne du Conseil de l'UE visant à limiter à 7 % en 2020 la part maximale des biocarburants de première génération (biéthanol et biodiesel) dans les transports. Une coalition d'Etats jugeant ce plafond encore trop haut (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Danemark et Italie) et d'autres l'estimant trop faible (Hongrie et Pologne) a fait échouer l'accord, faute de majorité qualifiée. L'espoir de parvenir à un compromis entre les États et le Parlement avant les élections européennes de mai 2014 est jugé peu probable par les négociateurs.
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Lire aussi sur ce sujet l’article paru sur Le monde le 12.12.2013, cliquer ici
Le grand scandale des biocarburants
Article en anglais paru sur le site du Telegraph, le 16 Décembre 2013
L’article présente l’historique du développement des biocarburants au niveau mondial et met en évidence comment ce programme coute cher aux contribuables européens tout en compromettant la sécurité alimentaire au Sud, avec des impacts environnementaux négatifs.
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Arrêtons les biocarburants, ils polluent et ils affament
Article publié dans le quotidien libération, le 26 Novembre 2013
L’article dénonce le soutien des gouvernements européens et américains aux filières agrocarburant. L’auteur en appelle aux décideurs politiques pour prendre des décisions pour limiter les impacts négatifs des agrocarburants dont les trois conséquences majeures sont : aggravation de la faim dans le monde, accroissement de la demande de terres par les multinationales et destruction de l’environnement.
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L’Europe devrait diminuer l’usage des biocarburants
Article paru sur le site de latribune.fr , le 20 Décembre 2013
Le 12 décembre, l'Union Européenne aurait pu devenir le premier acteur politique à freiner l'augmentation de la production des biocarburants. Ce ne fut malheureusement pas le cas puisque le Conseil Européen n'est pas parvenu à s'entendre sur la limitation de leur usage à 7% de la consommation de carburants pour le transport. Les politiques globales de l'UE sur les biocarburants ne réduiront probablement ses émissions de GES que de 0.1%. Une réduction infime qui, même projetée à la fin de ce siècle, ne produirait que des résultats dérisoires. L'opposition croissante face à la production de biocarburants nous montre la voie vers des politiques climatiques plus rationnelles. Cela signifie investir dans des techniques agricoles plus productives, capables de nourrir plus de populations sans envahir plus d'espaces naturels. Cela signifie également investir plus dans les recherches visant à produire des énergies vertes plus pertinentes qui s'avéreront plus efficaces dans le futur.
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Les biocarburants sont-ils pire que les carburants fossiles
Note (en anglais) publiée sur le site du Guardian le 29 Novembre 2013 Depuis l’adoption de la directive européenne sur les énergies renouvelables, les biocarburants sont souvent montrés du doigt. Leur bilan environnemental serait pire que celui des carburants fossiles. L’auteur de cet article a suivi et décrypté les derniers débats au parlement européen.
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Les standards européens ne garantissent pas la durabilité des biocarburants
Article en anglais publié sur le site du WWF le 28 Novembre 2013
Une étude du WWF a montré que les standards utilisés pour évaluer la durabilité des biocarburants en Europe ne sont pas une garantie suffisante contre la destruction environnementale et l’exploitation sociale. Parmi les aspects non couverts par les standards reconnus figurent notamment l’absence de critères contraignants en matière de protection de la qualité des sols, de l’air et de l’eau ainsi qu’en matière de travail forcé ou de travail des enfants. Selon cette étude le meilleur des standards européens est le standard RSB (Roundtable on Sustainable Biofuels)
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Sénégal : un taux d’électrification de 60% à l’horizon 2016
Article paru sur le site le soleil.sn, le 28 Novembre 2013
Le gouvernement du Sénégal a décidé de porter le taux d’électrification rurale de 50 à 60 % à l’horizon 2016, dans le cadre d’un programme d’urgence annoncé en milieu rural. Le ministre de l’Energie a précisé l’engagement du chef de l’Etat à faire du secteur de l’énergie un véritable catalyseur de développement du Sénégal. Concernant la fracture territoriale en connexion des villages au réseau, le gouvernement va profiter de ce programme d’urgence pour la réduire de manière sensible dans chaque département : « L’objectif est de garantir, dans chaque département, un taux minimal de 30 % pour assurer plus d’équité à la fourniture d’électricité dans le pays »
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