jatroref

Potentiel agronomique du Jatropha

 

En Égypte, plantation de Jatropha curcas et de J. gossypiifolia en interculture avec du tournesol afin de contrôler le nématode phytoparasite Meloidogyne javanica
Article publié en 2014 dans l'International Journal of Sustainable Agricultural Research 1(2), pp. 39-44

Voici un exemple de lutte phytoparasitaire simple à mettre en œuvre, non polluante et peu coûteuse. Le potentiel nématicide, contre le Meloidogyne javanica, de jeunes plants de Jatropha curcas et de J. gossypiifolia en interculture avec le tournesol (à raison de 1, 2, 3 ou 4 plants de Jatropha par pot) a été testé sous serres au National Research Center d'Égypte. La population finale de nématodes s'est avérée significativement affectée par l'interculture Jatropha/Tournesol. Le nombre de nématodes était en effet inversement proportionnel à la quantité de Jatropha plantée : plus il y avait de plants de Jatropha dans les pots de tournesol, plus les nématodes décroissaient.
Pour accéder à l'article complet (en anglais) : www.pakinsight.com/pdf-files/IJSAR-2014-1(2)-39-44.pdf


Étude comparative de la croissance et du rendement des graines de variétés traditionnelles de Jatropha Curcas du Sud-Ouest du Nigeria

Article paru en mars 2014 dans The International Journal of Science & Technoledge, Vol. 2 N°3, pp. 240-247


Au Nigéria, de nombreuses variétés traditionnelles de Jatropha curcas n'avaient jusque là jamais été évaluées pour leur productivité. Entre septembre 2009 et mars 2010, à la ferme expérimentale de l'université d'Ibadan, une expérience de terrain a permis de mesurer les paramètres de rendement et la croissance de 9 variétés collectées dans différentes régions du Sud-Ouest du pays. Ode, Ede et Egbe1 se distinguent par leur performance, avec une floraison précoce et une bonne fructification. Elles ont respectivement fleuri à 18, 20 et 22 semaines, tandis que Dagbala et Egbe 2 l'ont fait à 26 semaines et que les autres plants étaient toujours en phase de croissance végétative. Ode a également produit le plus grand nombre de branches maîtresses et elle s'est placée 2e, après Dalgbala, pour la production de feuillage. L'écart en terme de paramètres de rendement est, lui, non significatif.

Pour accéder à l'article complet (en anglais) : http://theijst.com/march2014/45.ST1403-002.pdf

 

Capacité des exsudats de feuilles de Jatropha curcas L. à inhiber la germination de spores de champignons

Article (Efficacy of leaf exudate of Jatropha curcas L. on percentage spore germination inhibition of its selected phylloplane and rhizosphere fungi) paru en 2014 dans l'Indian Journal of Scientific Research 4(1), pp. 70-74

Cette étude démontre que les exsudats de feuilles de Jatropha curcas L. ont des propriétés antifongiques. Quatorze champignons, sélectionnés à partir de la mycoflore rhyzosphérique et du phylloplan du Jatropha, ont été testés. Le taux de germination de leurs spores a été mesuré afin d’observer l’efficacité de ces exsudats foliaires contre ces différentes moisissures. Le plus fort taux d’inhibition de germination des spores a été observé pour Fusarium solani et le plus faible pour Curvularia pallescens. Les douze autres champignons ont montré des taux variables.
Pour accéder à l'article complet (en anglais) : www.ijsr.in/upload/2094906915Microsoft%20Word%20-%20Paper%207.pdf

 

Détection et analyse du leaf curl virus, maladie du Jatropha
Article paru en mai 2014 dans l'International Journal of Scientific and Research Publications, Vol. 4, N°5

Les géminivirus sont un groupe de virus de plantes, dotés d'un ADN circulaire simple brin. Dans un contexte où ces virus entravent, dans les régions tropicales et subtropicales, des cultures aussi indispensables que le maïs, le manioc, les haricots, la courge ou la tomate, leur étude est aujourd'hui plus nécessaire encore en raison de la mutation du principal transmetteur de ces maladies : la mouche blanche, devenue particulièrement agressive. La culture du Jatropha est elle aussi très importante, en particulier en Inde (où cette étude s'est déroulée), un pays très fortement peuplé et qui va avoir massivement besoin de biodiesel. Cette recherche porte sur le leaf curl virus, l'un des virus les plus dévastateurs du Jatropha parmi les 22 maladies pouvant l'infecter.

Pour accéder à l'article complet (en anglais) : www.ijsrp.org/research-paper-0514/ijsrp-p2999.pdf

Deux études sur les réactions du Jatropha curcas exposé au stress salin
Article paru en février 2014 dans The International Journal of Biological and Chemical Sciences (IJBCS), Vol. 8, N°1, pp. 46-56 : Effet de la salinité sur la croissance et la production de biomasse de deux provenances de Jatropha curcas L. cultivés en serre
Article paru en mai 2014 dans PLOS ONE, Vol. 9, N°5 : Global Analysis of Gene Expression Profiles in Physic Nut (Jatropha curcas L.) Seedlings Exposed to Salt Stress


La salinisation est un processus important de dégradation des sols et ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur, affectant la croissance et le rendement des cultures. L’utilisation d’espèces à usages multiples et capables de se développer dans ce type de milieu, telles que Jatropha curcas L., est d’une importance capitale. Les résultats d'une étude parue en février (IJBCS) ont montré que de jeunes plants de Jatropha issus de deux provenances (Nioro et Kaffrine, Sénégal) ont une tolérance à la salinité. Cela se manifeste par la réduction importante de leurs appareils aérien et racinaire. Une seconde étude parue en mai (PLOS) analyse le profil génétique et les mécanismes moléculaires de la noix de Jatropha, dans le but d'améliorer encore à l'avenir sa résistance au stress salin.

Pour voir les articles complets (en anglais), cliquer sur :
"download this pdf file", à l'adresse : www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/104031/94140
www.plosone.org/article/fetchObject.action?uri=info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0

 

Étude des possibilités de culture de Jatropha curcas L. dans la région de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC)
Thèse de doctorat (Sciences agronomiques et Ingénierie biologique), mars 2014, université de Liège (Belgique)

Cette thèse détermine les conditions de rentabilité et les techniques de production du Jatropha curcas les mieux adaptées au contexte des alentours de Kinshasa. Une plantation pilote a été évaluée et quatre essais ont été réalisés (juillet 2009-janvier 2013) dans deux sites représentatifs du Plateau des Batéké. Différentes conclusions sont tirées : les faibles rendements obtenus (graines et noix) et le coût prohibitif des intrants sont les principales causes de l’absence de rentabilité du Jatropha. Les pertes liées aux insectes ravageurs (chrysomèles, grillons, chenilles...) atteignent 90 % en culture pure. La taille, la fertilisation minérale et la couverture du sol améliorent significativement le rendement en graines. Enfin cette thèse conclut que, en conditions tropicales humides, le Jatropha entre en pleine production au-delà de sa 5e année.
Pour voir la thèse (bilingue français-anglais) : http://orbi.ulg.ac.be/bitstream/2268/164326/1/Th%C3%A8se%20MINENGU%20mars%202014.pdf


Évaluation du potentiel de dix accessions de Jatropha curcas L. au Niger
Article paru en mai 2014 dans le Journal of Applied Biosciences 77, pp. 6456–6461


Un essai de 10 accessions de J. curcas a été installé au Centre Régional de Recherche Agronomique de Maradi au Niger, dans le but d’évaluer leurs performances. Chaque accession était représentée par une ligne de quinze pieds de Jatropha. Le taux de survie et les paramètres de croissance des individus mis en compétition ont été mesurés : les résultats obtenus montrent qu’il n’existe aucune différence significative sur la taille et le diamètre au collet des 10 accessions testées. Il ressort cependant que les accessions les mieux adaptées aux conditions du Niger sont Katil 13 (d’origine malienne) et GB 14 (de Guinée-Bissau). Elles ont respectivement donné un rendement de 511 et 445 kg par hectare en 2012, soit trois années après leur semis.

Pour voir l'article complet (en français) : www.m.elewa.org/JABS/2014/77/2.pdf

 

Une production de fruits de Jatropha curcas dans une exploitation agro-énergétique, comparaison culture pure et culture associée

Article paru à Cuba, en mars 2014, dans Pastos y Forrajes, Vol. 37, N°1, pp. 65-69


L'étude a été conduite dans une plantation de Jatropha curcas âgée de trois ans. Il s'agissait d'évaluer la production de Jatropha en culture pure et en culture associée à du manioc (Manihot esculent). Aucune différence n'est apparue entre les deux systèmes sur la quantité de fruits non mûrs ; en revanche le nombre de fruits mûrs a significativement augmenté dans le système de récolte associée. Les deux systèmes de cultures présentent une production totale de fruits équivalente (1 942 fruits en culture pure, contre 2 080 en culture associée). La culture associée a toutefois l’avantage, en plus de diversifier les productions, d'accélérer le mûrissement des fruits de Jatropha du fait de la compétition induite entre les plantes. Il conviendrait de renouveler l'expérience ainsi que d'associer le Jatropha à d'autres cultures afin de déterminer si cette première performance se confirme.
Pour voir la note technique complète (en espagnol) : http://scielo.sld.cu/pdf/pyf/v37n1/pyf09114.pdf

 

Jatropha transgénique : plus de graines en moins de temps
Article paru en juin 2014 dans Biotechnology for Biofuels 7(91)

La productivité du Jatropha est limitée en raison, notamment, de son architecture florale particulière et de sa longue période de floraison. Ces deux contraintes font que la récolte de graines est fortement consommatrice à la fois de temps et de main d'œuvre. Une manipulation génétique a permis de créer un Jatropha transgénique à la floraison précoce et dont l’architecture est différente (plus de branches) Ainsi, davantage de graines peuvent être produites dans un laps de temps moindre. Cette expérience montre qu'il est possible d'augmenter le rendement des graines en manipulant l'époque de floraison du Jatropha curcas.

Pour voir l'article complet (en anglais) : www.biotechnologyforbiofuels.com/content/pdf/1754-6834-7-91.pdf

 

Évaluation des niveaux d'infestation de différentes mauvaises herbes dans une plantation de Jatropha en système de culture intercalaire

Article paru dans Planta Daninha, Vol. 32, N°2, pp. 327-334 (2014)

Cette étude a eu pour objectif d'évaluer le niveau d'infestation d'une plantation de Jatropha par différentes mauvaises herbes, en fonction des cultures intercalaires (Stylosanthes spp., Brachiaria ruziziensis; B. ruziziensis + Stylosanthess spp., B. humidicola, etc.). L'expérience a débuté en 2006 et a duré 2 ans dans le quartier d'Itahum de la ville de Dourados au Brésil (État de Mato Grosso do Sul). La caractérisation phytosociologique des mauvaises herbes a été faite en 2011 selon une approche écologique (abondance relative, fréquence…). Il résulte que les zones ayant une faible couverture de sol présentent les niveaux d'infestation les plus élevés ; une réduction significative de l'infestation a pu être obtenue grâce à un système de rotation des cultures entre les rangées de Jatropha.
Pour voir l'article complet (bilingue anglais-portugais) : www.scielo.br/pdf/pd/v32n2/v32n2a10.pdf

 

Production de bioéthanol : valorisation des résidus issus de la taille du Jatropha
Article paru en 2014 dans le Journal of Renewable and Sustainable Energy 6

C'est dans le contexte de l'Inde, où le Jatropha curcas a été planté sur de très larges superficies, que cette étude a été réalisée. Pour favoriser sa croissance, le Jatropha a besoin d'un important élagage annuel, la taille d'une plante saine âgée de deux ans donnant en moyenne 4 à 6 kg de matière lignocellulosique (LCM), soit 10 tonnes par hectare. Ces branches une fois taillées ont le potentiel pour constituer un LCM à la fois économique et convertible en éthanol. Cette étude donne un aperçu de la complexité du traitement qu'impliquerait la conversion de cette biomasse en bioéthanol, mais elle montre également que ces résidus constitueraient ainsi un produit dérivé supplémentaire digne d'être valorisé dans les programmes Biodiesel basés sur le Jatropha.
Pour voir l'article complet (en anglais) : http://scitation.aip.org/docserver/fulltext/aip/journal/jrse/6/3/1.4880215.pdf?expires=1403603647&id=id&accname=guest&checksum=5ED2842F4A3C37CBB6FAC672B5EB9798

 

Jatropha et agriculture familiale


Le rôle des négociants en biocarburant dans la promotion du Jatropha en Indonésie

Article paru en mai 2014 dans Sustainability 6(5), pp. 2802-2821

Cette étude pose un regard innovant, car ethnographique, sur l'écart existant entre les performances théoriquement élevées du Jatropha et les réalités décevantes du terrain. Quand beaucoup de recherches se concentrent sur des dimensions agronomiques ou technologiques pour tenter de limiter ce gap, celle-ci interroge l'intention de ceux des acteurs de la filière qui continuent de diffuser des données exagérément optimistes. Elle s'appuie sur l'étude de cas de négociants en biocarburant de Sumba, en Indonésie - une zone de terres marginales spécifiquement ciblée pour la culture du Jatropha. Ce document met en garde contre les effets inattendus de politiques vertes sur les biocarburants, quand celles-ci sont traduites en opportunités commerciales privées et à court terme, s'éloignant du même coup des objectifs sociaux et environnementaux initiaux.
Pour voir l'article complet (en anglais) : http://www.mdpi.com/2071-1050/6/5/2802/htm

 

Incidences, sur le bien-être des ruraux, de l'acquisition à grande échelle de terres d'Afrique : un cadre théorique

  Article publié sur www.econstor.eu (Kiel Working Paper N°1921) en mai 2014

La main mise, à grande échelle, sur les terres agricoles d'Afrique subsaharienne pourrait avoir des répercussions substantielles sur le bien-être des populations rurales affectées : l'impact est a priori dévastateur, ainsi que la notion d'« accaparement de terres » le laisse entendre. À partir de deux scénarios (investissement dans des cultures soit vivrières, soit de rente comme le Jatropha), l'étude évalue l'intérêt des retombées pour les agriculteurs déplacés et pour ceux qui restent : montant des indemnisations, opportunités d'emploi et salaires, variation du prix des denrées alimentaires, productivité... Un montant minimal d'indemnités compensatoires pour ces terres est également proposé dans cette étude : les exploitants déplacés devraient, avec ces indemnisations, garder au moins le même niveau de vie que s'ils avaient conservé leurs terres.
Pour voir l'article complet (en anglais) : www.econstor.eu/bitstream/10419/96496/1/784970300.pdf

 

Filières et politiques

 

Les biocarburants utilisés en Europe dévorent les terres agricoles et accélèrent la déforestation
Article publié en juin 2014 sur le site www.euractiv.fr


Les terres agricoles et les forêts sont menacées par la demande européenne en bioénergie. C'est en substance la conclusion d'une étude réalisée par l'université d'Économie et de Commerce de Vienne (Autriche). Celle-ci a calculé que, au rythme actuel, l'Europe aurait utilisé, d'ici 15 ans, plus de 70 millions d'hectares de cultures agricoles et de bois pour couvrir ses besoins en chaleur, électricité ou carburant. Autrement dit, ce serait la destruction d'espaces naturels équivalents à la Suède et la Pologne réunies, ou bien à trois fois le Royaume-Uni, ou encore à près d'une fois et demie la France métropolitaine. L'empreinte mondiale de l'Europe équivalait déjà en la matière, en 2010, à la taille de la Suède. L'association commanditaire de cette étude, Les amis de la Terre, demande à l'UE de privilégier plutôt le recours aux déchets de la sylviculture et des industries du bois.
Pour voir l'article complet (en français) : www.euractiv.fr/sections/energie/les-biocarburants-utilises-en-europe-accelerent-la-deforestation-302530

 

 Climat : l'UE limite l'usage de terres arables pour les biocarburants
Communiqué publié par le Conseil européen le 13 juin 2014, repris par l'ensemble de la presse française nationale et spécialisée

En 2009 l’Union européenne (UE) a établi que, pour 2020, les carburants liés aux transports devraient être constitués à 10 % d'énergies renouvelables. Cette décision a massivement encouragé la production d'agrocarburants. Mais le risque d'effets pervers sur l'agriculture - déforestation, disparition de cultures vivrières, augmentation des prix des denrées alimentaires - a contraint l'UE à réviser sa position. Dans un accord trouvé le 11 juin 2014 entre les gouvernements de 26 des 28 États membres européens (à l’exception du Portugal et de la Belgique), l’UE a décidé de plafonner la contribution de certains biocarburants : la production d'agrocarburants de première génération est désormais limitée à 7 %.
Pour voir le communiqué publié par le Conseil européen (en français) : www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/fr/trans/143192.pdf

 

Comité de pilotage autour du projet gouvernemental malien "Promotion de la production et de l’utilisation de l’huile de Jatropha comme biocarburant durable au Mali"
Compte-rendu de comité de pilotage, publié sur www.maliweb.net le 12 février 2014

Le 10 février 2014, au Mali, en présence de la conseillère nationale du Programme des Nations Unies pour le Développement (Aida N’Bo) et avec l’appui technique et financier du Fonds Mondial pour l’Environnement, le ministre malien de l’Énergie et de l’Hydraulique (Frankaly Keita) a présidé la deuxième session du comité de pilotage du projet "Promotion de la production et de l’utilisation de l’huile de Jatropha comme biocarburant durable au Mali". Au programme : examen du rapport d’activité 2013 et du plan d’activité 2014. Le projet a connu près d'une année de retard au démarrage en raison des difficultés institutionnelles et économiques du Mali en 2012 - période de son lancement. Sa mise en œuvre pourrait elle aussi être mise à mal du fait de l’insécurité qui règne au Mali mais aussi de la difficulté, pour l’État malien, d’apporter sa contribution prévue au budget.
Pour voir l'article complet (en français) : www.maliweb.net/economie/developpement/energies-renouvelables-huile-de-jatropha-biocarburant-durable-au-mali-195408.html

 

Rencontre du ministre de l’Environnement béninois avec les responsables de l'AFD : Raphaël Edou expose sa vision d'un Bénin tourné vers les énergies vertes
Compte-rendu de la rencontre publié le 6 juin 2014, sur le site www.beninsite.net

Le 4 juin 2014, le ministre béninois de l'Environnement, Raphaël Edou, a rencontré les responsables de l’Agence Française pour le Développement (AFD). Le ministre a exposé les potentialités du Bénin en matière de biocarburants de Jatropha notamment, une plante oléifère qui, de son point de vue, est particulièrement susceptible d'aider son pays à aller vers l'indépendance énergétique. Une déclaration dont il faudra suivre les éventuels effets.
Pour voir l'article complet (en français) : www.beninsite.net/spip.php?article14763

 

Quel avenir pour le Jatropha en Afrique australe ?
Article publié en 2014 dans Sustainability 6(6), pp. 3615-3643


Cet article présente le Jatropha comme la dernière-née des cultures promues comme "miraculeuses" en Afrique australe. Il rappelle que, en moins de 10 ans, des dizaines de milliers d'hectares ont été acquis pour des plantations de Jatropha et que des milliers d'hectares en ont été plantés, la plupart d'entre eux étant maintenant inutilisés ou abandonnés. Quelques projets subsistent cependant, et montrent des signes de durabilité possible à long terme. L'étude porte sur deux de ces rares projets pérennes : celui d'un petit cultivateur au Malawi et celui d'une grande plantation au Mozambique. Le travail consiste à identifier ce qui fonctionne dans ces projets, afin de répondre à cette double question : la culture du Jatropha a-t-elle un avenir en Afrique australe, ou les avantages de cette plante tant vantée ne sont-ils qu'un mythe ?
Pour voir l'article complet (en anglais) : www.mdpi.com/2071-1050/6/6/3615/htm


Stagnation du développement de biocarburant de Jatropha dans le sud-ouest de la Chine : une approche institutionnelle
Article publié en 2014 dans Sustainability 6(6), pp. 3192-3212

Durant un certain temps, on a considéré le biodiesel de Jatropha comme une alternative prometteuse aux combustibles fossiles. La Chine a commencé à promouvoir le Jatropha, jusqu'a ce qu'il soit évident que la réalité n'était pas à la hauteur des promesses. Cet article traite de la stagnation en Chine du développement de ce secteur, à partir de deux études de cas détaillées de production de biocarburant de Jatropha dans le sud-est du pays. Il en ressort notamment que l'absence d'objectifs et de politique claire sur le biocarburant, ainsi que l'élaboration particulièrement tardive de normes pour le biodiesel, ont été autant de facteurs d'entrave au développement du Jatropha. L'article énonce également des pistes de relance du biodiesel de Jatropha dans ce pays.
Pour voir l'article complet (en anglais) : http://www.mdpi.com/2071-1050/6/6/3192/htm

 

Energie, huile et moteurs

Enquête sur les effets corrosifs du biodiesel de Jatropha sur l'injecteur d'un système d'alimentation de moteur
Article publié en février 2014 dans l'International Journal of Engineering Trends and Technology (IJETT), Vol. 8, N°1

Voici une enquête sur le comportement corrosif du biodiesel de Jatropha sur l'injecteur des moteurs diesel. Elle a été menée à partir d'une analyse par balayage au microscope électronique. Des spécimens de test ont été placés dans l'injecteur d'un moteur diesel et exposés, en conditions ambiantes, à différents taux de biodiesel Jatropha. L'étude a montré que, jusqu'à une proportion de 5 % de biodiesel de Jatropha dans le carburant, il n'y avait aucune incidence sur le système d'alimentation du moteur. Les découvertes de cette recherche en cours peuvent servir de guide dans l'identification de mélanges de biodiesel de Jatropha adéquats. Elles pourront participer à la promotion de ce biocarburant tout en contribuant à la protection de notre environnement.
Pour voir l'article complet (en anglais) : www.ijettjournal.org/volume-8/number-1/IJETT-V8P203.pdf

Finance carbone

Analyse du cycle de vie du carbone et de l’énergie dans les systèmes de production de Jatropha au Burkina Faso
Article paru en janvier 2014 dans le N°92 de Ecology and Development Series (Zentrums für Entwicklungsforschung, ZEF, université Bonn erschienen)

Au Burkina Faso, où la dépendance aux hydrocarbures importés est forte, cinq systèmes de culture de J. curcas ont été identifiés, et les dynamiques de leur biomasse et du carbone dans les sols ont été étudiées. Combinées à des informations sur la transformation des graines, ces données ont été intégrées dans une analyse du cycle de vie (ACV) de la plante afin de calculer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et le potentiel d'économie d'énergie de la chaine de production de biocarburants. L’ACV montre des réductions de GES allant jusqu’à 82 % et une très haute efficacité énergétique par rapport aux carburants fossiles. Cette étude démontre ainsi que la production de biocarburant de J. curcas peut contribuer à l’indépendance énergétique et à l'atténuation des changements climatiques.
Pour accéder à l'article complet (bilingue anglais-allemand) : http://hss.ulb.uni-bonn.de/2014/3483/3483.pdf

 

 

 

 

 

 

 

La présente publication a été élaborée avec l’aide de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité du projet jatroREF et ne peut aucunement être considéré comme reflètant le point de vue de l'Union européenne.
© JATROREF.ORG