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Potentiel agronomique du Jatropha

Cryoconservation des graines et des embryons de Jatropha
Article publié en janvier 2015 dans American Journal of Plant Sciences. 2015(6): 172-180.

Deux méthodes sont évaluées pour cryoconserver des semences et des embryons zygotiques de J. curcas : (1) dessiccation suivie d'une immersion rapide des semences et des embryons dans de l'azote liquide et (2) congélation par vitrification des embryons. La germination des graines atteint 100 % après le traitement n°1 avec un meilleur développement de la plantule dans du sable que in vitro. La survie des embryons après le traitement n°2 est également de 100 %. Le meilleur développement (100 %) et la plus grande taille des plantules (51,77 mm) s’observent avec des embryons séchés 60 minutes (jusqu’à obtenir une humidité de 9,4 %).

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Introduction du Jatropha en Tunisie : variabilité phénotypique et rendement en graines
Article publié en janvier 2015 dans Acta Botanica Mexicana. 110(2015): 119-134.

Huit accessions de Jatropha curcas (six américaines et deux africaines) ont été plantées dans le sud-tunisien (Gabès) pour étudier leur développement et leurs propriétés agronomiques dans des conditions semi-arides : hauteur, canopée, nombre de nœuds, rendement en graines, caractéristiques des feuilles (longueur du limbe et du pétiole, largeur de la branche et surface foliaire) et des graines (taille, forme). L’analyse morphologique des graines donne également des indications sur la productivité des accessions. Il s’avère que les accessions introduites en Tunisie sont polymorphes, leur rendement est faible mais variable selon les génotypes.

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Contrôle biologique des principaux arthropodes phytophages du Jatropha au Brésil

Article publié en janvier 2015 dans Acta Scientiarum. Agronomy Maringá. 37(1): 29-36.

La monoculture de Jatropha à grande échelle en système conventionnel est confrontée à de nombreux prédateurs. Cet article s’intéresse à la lutte biologique contre les principales espèces phytophages rencontrées au Brésil grâce à l’utilisation de leurs ennemis naturels. Les espèces phytophages les plus communes y sont Empoasca kraemeri, Frankliniella schultzei et Myzus persicae. Parmi les prédateurs, Ricoseius loxocheles, Iphiseioides zuluagai, Araneidae, Psyllobora vigintimaculata et Anthicus sp., sont les espèces les plus fréquemment rencontrées. Les parasitoïdes les plus courants proviennent des familles Encyrtidae et Braconidae. Les densités d’E. kraemeri et de F. schultzei sont directement liées à celles de leur ennemis naturels I. zuluagai et Anthicus sp. Ces deux derniers sont ainsi considérés comme des prédateurs très efficaces de ces ravageurs importants du Jatropha.

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Biologie et gestion de la cochenille Paracoccus marginatus, ravageur du Jatropha
Article publié le 6 décembre 2014 dans Journal of Applied and Natural Science. 6(2): 770-778.

La cochenille Paracoccus marginatus cause d’importants dégâts sur le Jatropha. Cet article s’intéresse à sa biologie et à sa gestion afin de mieux lutter contre elle. Les tests menés avec différents insecticides révèlent que le profenophos 0,05 % est le plus efficace pour lutter chimiquement contre ce ravageur, suivi du buprofezine 0,025 % puis du NSKE 5 %.

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Plantations de Jatropha en Égypte : quel potentiel ?
Article publié le 5 février 2015 dans Modern Economy. 6: 190-200.

Jatropha curcas L. est une espèce récemment introduite en Égypte en raison de ses caractéristiques ― tolérance à la sécheresse, croissance rapide, propagation facile, teneur en huile élevée, etc. ― mais aussi du fait que des eaux usées peuvent être utilisées pour sa culture, permettant ainsi la plantation de Jatropha sur les terres désertiques. Ce modèle égyptien, unique, permettrait ainsi à la fois de faire usage de telles terres marginales et de réutiliser les eaux usées traitées. Cet article fait le point sur la situation actuelle et future des plantations de Jatropha en Égypte.

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Jatropha et agriculture familiale

Quels impacts les biocarburants ont-ils sur la biodiversité en Afrique du Sud ?
Thèse de doctorat de philosophie botanique de l’université de Stellenbosch (Afrique du Sud) publiée en décembre 2014.

Les biocarburants peuvent impacter la biodiversité à différents niveaux. En effet, certaines de ces cultures sont invasives ou susceptibles de l’être. D’autre part, les régions qui leur sont appropriées en Afrique du Sud chevauchent des zones importantes pour la conservation de la biodiversité. Par ailleurs, l'indice BII (biodiversity intactness index) utilisé dans cette thèse indique des pertes de biodiversité de 17,6 % à 42,1 % en cas d’affectation des terres disponibles pour les biocarburants. Le changement d'affectation des terres peut aussi avoir un impact négatif sur les services environnementaux et ferait décliner la diversité fonctionnelle d'environ 40 %.

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Biocarburants et acquisitions de terres à grande échelle en Afrique centrale

Article publié le 22 janvier 2015 dans Journal of Sustainable Development. 8(1): 44-53.

L’acquisition de terres agricole à grande échelle est-elle une opportunité de développement et de sécurité alimentaire pour l'Afrique, ou bien un risque pour les communautés locales concernées ? Cet article tente de répondre à cette question en examinant les investissements fonciers à grande échelle en Afrique, notamment dans les pays forestiers du bassin du Congo en Afrique centrale.

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Agrocarburants : un nouveau webdocumentaire mis en ligne
Article publié le 29 janvier 2015 sur le site de Fédération Inter-Environnement Wallonie des associations au service de l’environnement.

À l’heure où l’Europe doit conclure sa difficile réforme des directives qui promeuvent les agrocarburants, un webdocumentaire est mis en ligne par l’ONG européenne T&E. Celui-ci se focalise sur quatre enjeux de cet important dossier :
1.    Les émissions de gaz à effet de serre
2.    Les impacts sociaux dans les pays du Sud
3.    La bataille de lobby en cours
4.    Les voies de la réforme

Webdocumentaire accessible en suivant ce lien 

 

Filières et politiques


Les biocarburants « peuvent être bons ou mauvais » selon la FAO
Article publié le 19 janvier 2015 sur les sites de La France Agricole, de Flehetna et de La Dépêche Le Petit Meunier.

Le thème de la « Semaine verte » à Berlin était cette année « La demande croissante de nourriture, matières premières et énergie : opportunités pour l'agriculture, défis pour la sécurité alimentaire ? ». À cette occasion, J.G. Da Silva, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a axé son intervention sur la place des biocarburants dans l'agriculture d'aujourd'hui. Selon lui, les biocarburants « peuvent être bons ou mauvais ». Il a reconnu la concurrence accrue entre produits alimentaires et non alimentaires, notamment la bioénergie, mais aussi le rôle des biocarburants dans la lutte contre les gaz à effet de serre et comme source de revenus supplémentaires pour les agriculteurs les plus pauvres. Il a conclu en invitant les gouvernements à adopter des politiques « souples » pouvant « s'adapter en fonction de la réalité, de l'équilibre de la production et des stocks des différents produits utilisés ».

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Une baisse de la demande en agrocarburants enregistrée en décembre 2014

Article publié le 8 janvier 2015 sur le site de L'USINENOUVELLE.com

L'indice FAO des prix alimentaires (à l’exception des céréales) a de nouveau reculé en décembre 2014. La baisse des prix du pétrole a notamment fait pression sur la demande en agrocarburants. L’indice des huiles végétales a cédé 2,4 %. Cette baisse est étroitement liée à celle des prix du pétrole : ce recul a provoqué une baisse de la demande en agrocarburants, parmi lesquels le biodiesel. Plus importante est la chute de l’indice des prix du sucre (-4,8 %). La baisse des prix du pétrole a également contribué à une réduction du volume des plantes sucrières transformées en éthanol.

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Vers 8 % de biodiesel dans le gazole en France ?
Article publié le 5 janvier 2015 sur le site d’ENERZINE.com

Selon l'UFIP (Union française des industries pétrolières), la France s'apprête à autoriser l'incorporation de biodiesel dans le gazole à hauteur de 8 % au lieu des 7 % fixés dans les normes européennes. Cette décision soulève la question de la garantie des constructeurs européens d'automobiles et de poids lourds. En effet, selon le syndicat professionnel, en autorisant ce niveau d'incorporation de 8 %, la France dérogerait à la norme européenne qui garantit aux utilisateurs de gazole les mêmes spécifications dans l'ensemble des pays de l'Union européenne. Ainsi, l'UFIP demande que soit maintenu en France le niveau d'incorporation de biodiesel dans le gazole de 7 % afin d'assurer les conditions de garantie fixées par les constructeurs automobiles.

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Fin de l’état de grâce pour les biocarburants ou redistribution des rôles à l'avant-scène énergétique ?
Article publié en 2014 dans Pollution Atmosphérique, climat, santé, société. 223(Juillet-décembre 2014).

On a souvent, et depuis longtemps, prophétisé que les biocarburants seraient, demain, le « pétrole vert » de la France. Les biocarburants sont certes à la croisée de plusieurs enjeux significatifs : agricoles, environnementaux, climatiques, économiques et sociaux, mais cela suffit-il à les imposer comme un carburant d’avenir dans un contexte de transition énergétique ? Aucune source d’énergie n’est neutre, et la biomasse n’échappe pas à cette évidence. Alors même que les transports constituent un défi difficile à relever dans la transition écologique, il ne faudrait pas faire d’amalgame, voire de raccourci, entre biocarburant et transition énergétique comme solution d’une économie de crise, d’une économie de transition, sans tenir compte des inquiétudes exprimées depuis des années quant aux effets directs ou indirects des biocarburants sur l’environnement et sur la disponibilité des ressources alimentaires.

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Le Brésil, un nouvel acteur international de la coopération en Afrique subsaharienne
Article publié le 20 janvier 2015 dans Energy Research & Social Science. Sous presse.

Quelles sont les opportunités et les défis introduites par les acteurs brésiliens dans le secteur des biocarburants dans les pays d'Afrique subsaharienne ? Pour répondre à cette question, cet article analyse les dimensions politiques, techniques et économiques de la stratégie de coopération Sud-Sud du Brésil dans cette région. L'arrivée d'acteurs brésiliens dans le secteur des biocarburants en Afrique conduirait à de profondes asymétries entre acteurs puissants et moins puissants, portant ainsi atteinte à la durabilité globale du modèle de développement proposé.

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Marché des biocarburants : réglementation, commerce et perspectives de développement

Document publié en 2014 dans United Nations Conference on Trade And Development.

Ce rapport met à jour l’état des lieux réalisé en 2006 sur les biocarburants dans les pays et régions clés : production, commerce international, consommation, débats politiques et réglementaires.

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6e salon international des énergies renouvelables et de l'environnement en Afrique prévu à Dakar, du 23 au 26 avril
Article publié le 10 février 2015 sur les sites de Médiaterre et de StarAfrica.

La Société africaine des biocarburants et des énergies renouvelables (SABER) et le groupe Expo Carrefour Afrique (EXCAF) ont signé le 9 février, un protocole d'accord aux termes duquel la SABER s'engage à apporter un appui technique et financier à EXCAF dans l'organisation du 6e salon international des énergies renouvelables et de l'environnement en Afrique (SIEREA, 23-26 avril à Dakar). Professionnels, chercheurs, autorités publiques, représentants d'organismes internationaux, bailleurs de fonds et ONG, y sont attendus. Ce salon permettra de « participer activement à la promotion des énergies renouvelables dans un contexte de raréfaction des énergies fossiles », a expliqué S. Diagne, directeur général d’EXCAF.

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Energie, huile et moteurs

Comprendre, évaluer et prédire la demande en énergie : enjeux pour l’accès à l’énergie dans les pays en développement
Communication pour Montpellier Energy Conference (20 et 21 novembre 2014).

Une évaluation précise de la demande énergétique conditionne l’amélioration de l’accès à l’énergie des populations rurales dans les pays du Sud, alors que l’attention est portée à l’offre d’énergie. C’est l’idée que soutient cet article qui explore la littérature sur les modèles d’évaluation et de prévision de la consommation en énergie du global au local, et constate la faible adaptation des modèles aux situations des pays en développement et, en particulier, aux zones rurales. Cet article propose que les approches de la demande à partir de facteurs techniques, économiques et démographiques soient enrichies par des travaux sur les facteurs sociaux, subjectifs et contextuels, visant à comprendre la formation de la valeur et des préférences dans le processus de décision de substitution énergétique. Cette réflexion s’appuie sur des travaux de recherche en Afrique de l’Ouest sur l’émergence des biocarburants.

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Comparaison des températures de combustion pour quatre biocarburants : Jatropha, coton, colza et tournesol

Article publié en 2014 dans Energy Procedia. 61: 670–674.

Les huiles issues du Jatropha, du coton, du colza et du tournesol, ont des propriétés physico-chimiques très semblables. Cependant, elles diffèrent au niveau de leur combustion et de la formation de suie. Cette étude montre que l'huile de tournesol présente une très bonne combustion et, ce, à des températures inférieures à celles pour les autres combustibles. Alors que l'huile de croton ne présente pas de bonne combustion quelque soient les conditions, celle de l'huile de Jatropha peut être améliorée à de plus hautes températures.

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Une méthode de production de biodiesel à étape unique

Article publié en 2014 dans Recent Advances in Bioenergy Research. Vol. III: 313-319.

Cet article détaille une méthode de transestérification permettant la production directe (à une seule étape) de biodiesel à partir des graines de Jatropha. En effet, l’huile est transestérifiée après avoir été extraite des graines de Jatropha. Pour éviter cette étape d'extraction, une méthode pourrait être utilisée permettant la conversion directe des graines de Jatropha en biodiesel composé d’esters méthyliques et éthyliques d'acides gras.

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Propriétés physicochimiques de biodiesels en mélange issus d’huile de palme et de Jatropha
Article publié en 2014 dans Procedia Engineering. 90(2014): 397-402.


Cet article présente différentes caractéristiques physicochimiques de biodiesels en mélange issus d’huile de palme et de Jatropha, jugées acceptables selon les normes ASTM ― consommation spécifique de freinage (BSFC), puissance du moteur, émissions de gaz d'échappement et bruit ― dans un moteur diesel de cylindre simple et à différentes vitesses (de 1 400 à 2 200 tr/min). Les différents mélanges testés montrent des BSFC légèrement plus élevés par rapport au diesel. Cependant, tous les paramètres liés aux émissions et au bruit sont significativement réduits, à l'exception des émissions d'oxydes d'azote.

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L’huile de Jatropha peut-elle devenir comestible après traitement physico-chimique ?
Article publié en 2015 dans Grasas Aceites. 66(1).

L'huile de Jatropha curcas n’est pas comestible car elle contient des esters de phorbol (EP) très toxiques. Cette étude montre que cette huile, une fois traitée par irradiation ultraviolet combinée à un lavage à l'éthanol, devient comestible. En effet, les résultats montrent que la teneur en EP diminue de 100 % grâce à ces traitements qui, par ailleurs, ne provoquent aucun changement significatif dans la composition en acides gras et en triacylglycérols de l’huile ainsi détoxifiée.

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Finance carbone

 

Impact du changement climatique sur la superficie cultivée mondiale en Jatropha
Article publié en 2014 dans Transactions on Information and Communication on Technologies. 64: 251-256.

Cet article évalue, grâce à un système d’information géographique, les superficies potentielles mondiales pour la culture de Jatropha selon différents scénarios climatiques actuels et futurs. Actuellement la superficie potentielle pour la culture du Jatropha est de 3,56 x 106 km2 (l’Australie et l’Argentine comptant pour 34 % et 13 % respectivement). Les prairies boisées et les forêts sont les types d’occupation des sols les plus appropriés pour cette culture, mais aussi les plus sensibles au changement climatique. Les six scénarios climatiques testés ont des effets très différents sur les cultures de Jatropha, une augmentation de la température de 1,8°C impactant le moins cette culture.

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Lufthansa volera au biocarburant depuis Oslo

Article publié le 3 janvier 2015 sur le site d’AIR JOURNAL.

À partir de mars 2015, et ce pour une année, les avions du groupe Lufthansa voleront avec du biocarburant suite à un accord signé avec la compagnie pétrolière norvégienne Statoil Aviation qui lui fournira 2,5 millions de gallons de biocarburant directement depuis les réservoirs de l’aéroport d’Oslo. Au total, ce sont approximativement 5 000 vols opérés par Lufthansa depuis la capitale norvégienne qui en bénéficieront. L’aéroport d’Oslo devient ainsi le premier grand aéroport commercial au monde à proposer la fourniture continue et en alimentation directe de biocarburant sur une longue période. Pour le Groupe Lufthansa, c’est la suite logique de ses précédents vols d’essai, effectués dans le cadre du projet « burnFAIR ». Ces tests ont été accompagnés de relevés et d’études sur les émissions de CO2 ainsi que de recherches sur les processus de production de biocarburants et de leur disponibilité.

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La présente publication a été élaborée avec l’aide de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité du projet jatroREF et ne peut aucunement être considéré comme reflètant le point de vue de l'Union européenne.
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