Potentiel agronomique du Jatropha
Effets du tourteau de Jatropha sur la productivité du mil en condition pluviale au Niger
Article publié en 2015 dans TROPICULTURA. 33(1): 1925.
La production de graines et de paille de mil est meilleure avec l’application au champ de tourteaux de Jatropha comparée avec celle observée avec un engrais NPK en agriculture pluviale au Niger (Sadoré). C’est le résultat d’une étude concernant le potentiel de valorisation agronomique du tourteau de Jatropha. En effet, les variations de production de graines et de paille de mil (variété HKP) ont été mesurées sur des parcelles amendées à chaque début de campagne agricole avec trois doses de tourteaux de Jatropha (2,5 t.ha1, 5 t.ha1, 10 t.ha1) et comparées ensuite avec la variation de production observée avec l’application d’engrais NPK (151515 à la dose recommandée de 60 kg.ha1). Les résultats ont montré que les rendements en grains et en paille sont plus élevés avec le traitement « 10t », suivis des traitements « 5t » et « 2,5t ». La même tendance est observée pour le nombre de talles.
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Héritabilité de différents caractères de différents génotypes de Jatropha
Article publié en 2015 dans Energy Procedia. 65(2015: 186–193.
Cette étude a permis d'obtenir des informations sur l'héritabilité de différents caractères de six génotypes de J. curcas. Les caractères suivants ont montré une forte valeur d'héritabilité et peuvent être utilisés comme critères de sélection des plants de Jatropha : largeur des feuilles, nombre de rameaux primaires, nombre de rameaux secondaires, nombre de grappes de fruits, nombre de fruits par plante).
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Quel impact des plantations de Jatropha sur la teneur en carbone organique du sol?
Article publié le 29 janvier 2015 dans Research Journal of Agricultural and Environmental Sciences. 2(1).
Le carbone organique du sol représente un important puits de carbone et influe fortement la qualité du sol. Quel est l’impact de la culture du Jatropha dans les zones arides en termes de séquestration de carbone dans le sol ? Cet article montre que les plantations de Jatropha ajoutent une grande quantité de matière organique au travers des litières et de la biomasse, et aident ainsi à améliorer l'activité biologique microbienne, indicateur de la santé des sols.
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Extraits de Jatropha : un phyto-remède pour lutter contre différentes maladies bactériennes ?
Article publié en 2015 dans European Journal of Applied Sciences. 7(1): 12-16.
Les extraits méthanoliques de J. curcas sont actifs contre les bactéries à Gram positif et Gram-négatif. C’est le résultat d’une étude menées à partie d’extraits de feuilles et d’écorces de tiges et de racines de Jatropha sur différentes bactéries : Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Bacillus subtilis, Pseudomonas aeruginosa et Salmonella typhi. Les extraits d’écorces de racines et de tiges ont une action plus large que celle des feuilles. Cette étude contribue à l'utilisation de phyto-médicaments pour guérir de maladies bactériennes comme la diarrhée, le tractus intestinal et autres infections microbiennes.
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Le Jatropha est-il résistant à la sécheresse ? Une étude de cas au Burkina Faso
Article publié en 2015 dans Solid Earth Discuss. 7: 639–659.
Le Jatropha n'est peut-être pas aussi résistant à la sécheresse que ce que l’on croit. C’est ce que suggère les résultats de cette étude qui a testé l’impact de trois techniques de conservation des eaux et des sols (CES) sur la survie et la croissance de plants de Jatropha sur des terres dénudées des zones sahéliennes et soudaniennes du Burkina Faso. Alors que le taux de survie est variable selon la technique de CES en zone soudanienne, il s’avère que tous les semis meurent deux ans après leur mise en place sur le site sahélien, et ce au plus fort de la saison sèche.
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Les haies de Jatropha : une technique de conservation des eaux et des sols au nord de l’Éthiopie
Article publié en mars 2015 dans Journal of Soil and Water Conservation. 70(mars/avril 2015).
Les haies de Jatropha sont des techniques peu coûteuses et efficaces de conservation de l'eau et des sols et permettent la réhabilitation des ravinements au nord de l’Éthiopie. Leur création et leur entretien nécessitent peu d’investissements en travail. Elles servent de brise-vent, réduisant les pertes d'eau par évaporation dans les zones semi-arides. Toutefois, leur capacité de rétention des sols est limitée à 1 m par haie dans les deux bassins versants analysés. De plus, si elles ne sont pas taillées, elles entrent en concurrence avec les cultures voisines pour l'humidité et la lumière et offrent un habitat potentiel aux rongeurs. Leurs rendements en graines est en outre actuellement négligeable.
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Jatropha et agriculture familiale
Facteurs d’adoption du Jatropha dans les petites exploitations agricoles au Malawi
Article publié en 2015 dans International Journal of Food and Agricultural Economics. 3(1): 87-100.
Quels sont les facteurs socioéconomiques qui sous-tendent la décision et le désir d'adopter le Jatropha dans les systèmes de culture des petits exploitants agricoles au Malawi ? Pour répondre à cette interrogation, 592 ménages à travers le pays ont été enquêtés. Les résultats montrent que l'éducation, l'accès aux prêts, la possession de vélo et les attentes des agriculteurs d'améliorer leur statut socioéconomique, sont des facteurs significatifs d’adoption de la culture de Jatropha. Par contre, la présence d’élevage et l’éloignement au marché sont parmi les facteurs influençant négativement de façon importante l’adoption du Jatropha par les agriculteurs.
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Agrocarburants et sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne
Article publié en mars 2015 dans GRF Davos Planet@Risk. 3(1). Special Issue on the 5th IDRC Davos 2014.
La demande mondiale de biocarburants, surtout en provenance de l'Union européenne et des États-Unis, a provoqué la mise en place de plantations industrielles et d’agro-industries en Afrique subsaharienne. L’acquisition de terres pour les cultures de biocarburants en Afrique subsaharienne représente environ 60 % (en termes de nombre total de transactions et de superficie), mais les terres agricoles en Afrique comptent pour moins de 15 % de la superficie. La superficie utilisée pour la production de biocarburants est alors potentiellement en compétition avec la production agricole alimentaire locale. Par ailleurs, l'accès et/ou droits sur les terres reposent principalement sur la tradition, les coutumes ou la culture et ne sont pas soutenus par la législation nationale. Cela menace t-il la sécurité alimentaire actuelle et à long terme dans cette région ? Cet article tente de répondre à cette question.
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Burkina Faso : les circuits de proximité stimulent la demande en agrocarburants
Article publié en mars 2015 sur le site du Cirad.
Le Burkina Faso s’est lancé en 2007 dans la production d’huile de Jatropha. Produit, transformé et consommé sur un même territoire rural, ce biocarburant a la capacité de s’intégrer dans les modes de vie des populations, stimule la demande énergétique, mais modifie aussi l’opinion des populations à son égard. Cet article présente les résultats d’une enquête de terrain menée par une équipe du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) pour comprendre comment la proximité de l’offre influe sur la demande, et comment cette demande se construit et s’exprime.
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Filières et politiques
Un Fonds pour le développement de l'accès à l'énergie en Afrique subsaharienne
Article publié le 16 mars 2015 sur le site de Médiaterre.
Ce nouveau « Fonds Professionnel de Capital Investissement » géré par Aster Capital conseillé par la société Energy Access Venture basée en Afrique, est doté d’une enveloppe de 54,5 millions d'euros qui sera investie auprès d’une vingtaine de PME africaines sur une durée de 5 ans. Ce fonds a l’ambition de soutenir durablement le développement de l'accès à l'énergie des populations les plus défavorisées, en renforçant les dispositifs énergétiques locaux. Il cible principalement les PME locales promouvant des solutions d’accès à une électricité sobre en carbone et à bas coût pour les populations périurbaines et rurales d’Afrique subsaharienne. Il sera déployé dans un premier temps au Burundi, en Ethiopie, au Kenya, au Malawi, au Mozambique, en Ouganda, au Rwanda, en Tanzanie, en Zambie et au Zimbabwe. Par ailleurs, divers programmes d’assistance technique soutiendront les entreprises locales dans leurs politiques de gestion, de gouvernance, d'efficacité énergétique et de bonnes pratiques environnementales.
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Le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique soutient les projets d’énergie renouvelable en Afrique subsaharienne
Article publié le 4 mars 2015 sur le site Agence Ecofin.
Le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE) a signé le 4 mars dernier l’augmentation de sa participation au capital de la Société Africaine des Biocarburants et des Energies renouvelables (SABER) à hauteur de 100 millions de FCFA. Ainsi, la SABER réalisera son projet d’investissement (500 millions de FCFA) dans le Fonds Africain des Energies Renouvelables qui investit dans les projets d’énergie renouvelable de petite et moyenne envergure (PME-PMI) en Afrique subsaharienne, notamment les sources d’énergie renouvelables telles que les énergies solaire et éolienne, la biomasse, l’hydroélectricité et les projets de réduction du torchage de gaz. À terme, ce projet contribuera non seulement à stimuler la croissance du secteur privé, en particulier des petites entreprises énergétiques, mais surtout à réduire la vulnérabilité des populations rurales face aux catastrophes naturelles, la mortalité maternelle et infantile et, de façon générale, le déficit énergétique en Afrique.
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L’étude de faisabilité de la Facilité régionale d’accès à l’énergie durable (FRAED) est validée
Désaccords à Bruxelles sur les biocarburants issus des cultures vivrières
Article publié le 25 mars 2015 sur le site d’EURACTIV.
À Bruxelles, les négociations en cours s'avèrent délicates, les États membres faisant pression pour que le Parlement fasse des concessions. Le désaccord réside principalement sur la limite, le calcul des émissions issues des carburants alternatifs et la durabilité des biocarburants avancés. Le Conseil est également en passe de remporter le débat sur la prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dues au changement indirect d'affectation des sols. Les dispositions sur les biocarburants avancés, qui n'entrent pas en concurrence avec les cultures vivrières, sont aussi en négociation. Le Conseil n'est pas prêt à accepter la proposition du Parlement pour un objectif contraignant de 1,25 % pour les biocarburants avancés, demandant plutôt un objectif non contraignant de 0,5 %. Négociations à suivre…
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Stratégie nationale malienne de développement des biocarburants et promotion du Jatropha
Article publié le 24 février 2015 dans Environmental Policy and Governance. 25(1): 36-54.
La promotion des biocarburants se développe dans toute l'Afrique subsaharienne pour pallier à la crise énergétique et aider au développement rural. Mais comment des politiques peuvent-elles promouvoir efficacement les biocarburants ? Cet article évalue les impacts de la Stratégie nationale malienne de développement des biocarburants sur la promotion du Jatropha comme outil de développement durable au Mali. Il traite également des gaps de connaissances sur le rôle des instruments de politique nationale concernant les activités liées aux biocarburants.
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Energie, huile et moteurs
Production de biogaz à partir de feuilles de Jatropha
Article publié dans Nigerian Journal of Solar Energy. 25.
La production de biogaz à partir de feuilles de Jatropha en mélange avec d'autres déchets (proportion « Jatropha:déchets » de 1:1) ― feuilles de Jatropha/ feuilles de carotte (JCt) et feuilles de Jatropha/ feuilles de carotte /bouse (JCt/Cd) ― a été étudiée sous différents paramètres météorologiques. Les mélanges ont été digérés en anaérobiose pendant 36 jours en condition ambiante. Le système JCt/Cd est inflammable dès le 12e jour de digestion tandis que celui J/Ct l’est au 36e jour seulement. Les rendements cumulés de gaz du système JCt/Cd est de 5,48dm3 /TS.kg (175,2 dm3/jour) et de 2,34 dm3 /TS.kg (75 dm3/jour) pour le système J/Ct. Il existe, de plus, une forte corrélation entre des paramètres météorologiques ― insolation, vitesse du vent, humidité relative, température ambiante ― avec les rendements en biogaz.
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L’huile de Jatropha : un fluide métallurgique alternatif ?
Article publié le 27 mars 2015 dans Procedia CIRP. 26(2015): 346 – 350.
Les fluides métallurgiques agissent comme des agents de refroidissement et de lubrification dans la zone de coupe lors du processus d'usinage. Cependant, les fluides classiques tels que les huiles minérales, ont des impacts négatifs sur les hommes et l'environnement. Il est alors nécessaire de développer des fluides métallurgiques alternatifs aux huiles minérales tels que des huiles végétales ou synthétiques. Cet article montre que l’huile de Jatropha modifié constitue un bon candidat pour devenir un lubrifiant d’usinage car elle montre, entre autres, de bonnes performances en termes de force et de température de coupe.
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Énergie renouvelables : la 6e édition du salon SIERA se tient du 23 au 26 avril 2015 à Dakar
Article publié le 14 avril 2015 sur le site ladiplomatiquedabidjan.com.
Le salon international des énergies renouvelables et de l’environnement en Afrique (SIERA), organisée par le Groupe EXCAF (Expo Carrefour Afrique) en partenariat avec la société africaine des biocarburants et des énergies renouvelables (SABER) va ouvrir ses portes du 23 au 26 avril 2015 à Dakar. Rendez incontournable des professionnels des énergies en Afrique, cette 6e édition sera placée sous le thème « Les technologies des énergies renouvelables ». L’événement sera l’occasion pour les entreprises et organismes intervenant dans différentes filières de ce secteur de présenter leur savoir-faire à un large public professionnel. Au total 100 exposants du monde entier seront au rendez-vous, et des milliers de visiteurs attendus. Le salon est organisé autour de quatre volets : Exposition, Colloque, Rencontres de partenariat, Espace de démonstration.
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Finance carbone
Parution d’un ouvrage sur la production de biocarburants et de ses impacts dans le monde
Article publié le 7 avril 2015 sur le site de bioethanolcarburant.com.
Cet entretien avec Hans Langeveld, Directeur de la société de conseil Biomass Research et co-auteur de l’ouvrage Biofuel cropping system: carbon, land and food, apporte un éclairage utile dans le débat sur les énergies propres. L’étude qu’il présente dans cet article, s’intéresse notamment à l’impact des cultures dédiées aux biocarburants dans le monde au travers d’une analyse, sur dix ans, qui a mobilisé plusieurs centres de recherche. C’est aujourd’hui l’étude la plus complète et la plus documentée qui existe sur ce thème.
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Le Jatropha : un potentiel de réchauffement global inférieur à celui de l’huile de palme
Article publié en 2015 dans Energy Procedia.65: 170–179.
Le biodiesel issu d’huile de palme présente un potentiel de réchauffement global (PRG) supérieur à celui issu de Jatropha curcas. En effet, l’utilisation de produits agrochimiques, (engrais et pesticides) contribue significativement à l'impact environnemental de la production de biodiesel : respectivement 50,46 % et 33,51 % pour l'huile de palme et le Jatropha. Les émissions de CO2 sont estimées à 1 695 et 740 kg CO2eq. par tonne de biodiesel produit à partir d’huile de palme et de Jatropha respectivement (plantations de 5 ans). Après que la production soit stabilisée, les émissions de CO2 diminuent jusqu'à 37,83 % et 63,61 % respectivement pour l’huile de palme et le Jatropha.
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