Une terre non rentable pour la mise en culture...
Le plus souvent, une terre marginale est une terre trop pauvre pour être cultivée de façon rentable. La rentabilité de cultiver une terre dépend de ses qualités physico-chimiques mais aussi des techniques de cultures disponibles, du coût de la main d’œuvre et des opportunités d’accès au marché : la « marginalité » d’une terre est donc relative au contexte socioéconomique.
...mais parfois d’autres réalités aussi !
Dans certains cas, le concept de terre marginale est entendu dans un sens plus large comme des terres non mises en valeur par des cultures ou des terres pour lesquelles aucun titre de propriété n’a été attribué.
Cette définition des terres marginales néglige certains usages de la terre (mise en jachère plus ou moins longue, aire de parcours pour le bétail, zone de collecte de bois et produits sauvages) qui sont essentiels pour l’équilibre de l’activité agricole en général et le maintien de la fertilité des sols à l’échelle d’un système agraire.
Enfin en dehors des titres de propriété officiels, il existe de nombreux systèmes de droit coutumier d’accès au foncier. Sans nécessairement être propriétaires des terres, des producteurs ou des éleveurs peuvent disposer du droit d’usage d’une terre et la mettre en valeur.
Documents utiles de JatroREF
Une courte note sur le concept de terres marginales
Bibliographie utile rassemblée par le réseau JatroREF
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