Le réseau
La vocation première du réseau JatroREF est de favoriser les échanges opérationnels entre porteurs de projets Jatropha en Afrique de l’Ouestet entre ceux-ci et les acteurs institutionnels, de recherche et d’appui concernés directement par les enjeux liés au développement des agrocarburants. Elle est ensuite de diffuser de l’information à un public plus large, à travers diverses publications.
La constitution de groupes de travail thématiques favorise la concertation et le partage d’expérience entre participants. La construction de référentiels sur les filières Jatropha en production paysanne se fait ainsi selon un processus collaboratif.
- Les échanges se nouent au sein du réseau-Terre nourricière
Les porteurs de projet sont les principaux contributeurs des groupes thématiques
Les porteurs de projet s’impliquant activement sont des opérateurs économiques ou des ONG qui mettent en œuvre des activités liées au Jatropha depuis plusieurs années, avec des plantations productives ou entrant en production et des unités de transformation fonctionnelles. Tous sont basés sur des modèles de production paysanne, mais avec des modes d’organisation de filière différents. Le réseau ne concerne pas les opérations à grande échelle sur des terres en concession.
Les porteurs de projets s’engagent à partager des informations sur leurs activités avec les autres membres et être dans une posture de dialogue. Des règles de participation et d’échange d’informations sont précisées dans la charte du réseau. L’équipe d’animation est garante du respect des principes de neutralité, de réciprocité et de la confidentialité de certaines données.
La participation des autres acteurs permet d’élargir les débats
Les acteurs institutionnels en charge du développement de ces filières, les instituts de recherche, les organisations paysannes et les ONG concernés par les filières Jatropha et plus largement l’énergie en Afrique de l’Ouest, participent également à la dynamique du réseau au niveau national ou régional. L’objectif est d’informer, de favoriser le débat et d’alimenter les processus des politiques publiques.